50 actions des Faucheurs de chaises ciblent la BNP pour demander un relaxe pour Nicole Briend

Les 27 et 28 janvier 2018, plus de 50 agences BNP Paribas ont été redécorées par des militant·e·s d’Attac, ANV-COP21, Bizi! et les Amis de La Terre un peu partout en France. Ils demandent la relaxe de Nicole Briend, militante d’Attac, qui comparaîtra devant le tribunal de Carpentras le 6 février 2018. Elle avait participé à une action de réquisition citoyenne de chaises en mars 2016, dénonçant les pratiques d’évasion fiscale de la banque.

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Pendant deux jours, plus de 50 agences BNP Paribas ont été repeintes au blanc de meudon, ou tapissées de pancartes, d’affiches et d’autocollants. On pouvait y lire : “Qui vole qui ?”,“Relaxe pour Nicole”, ou encore “L’État poursuit Nicole Briend pendant que la BNP poursuit ses pratiques d’évasion à grande échelle”. Ces actions visent à demander la relaxe de Nicole Briend, militante d’Attac, qui avait participé en mars 2016 à une action de réquisition citoyenne de chaises pour dénoncer le rôle de la BNP dans le système organisé de l’évasion fiscale.

Dans une dizaine de villes, notamment à Angers, Bayonne, Besançon, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lyon, Nantes, Pau ou Rennes, des militant-e-s d’ANV-COP21 ont participé à ces actions en solidarité avec Nicole Briend.

Pour Raphaël Pradeau, porte-parole d’Attac France, « le nombre de ces actions démontre que les citoyen⋅ne⋅s sont toujours plus déterminé⋅e⋅s pour mettre un terme à l’impunité fiscale dont jouissent les multinationales comme BNP Paribas ou Apple. Face à l’arrogance de la banque qui a porté plainte contre Nicole Briend, nous appelons à un grand rassemblement de soutien les 5 et 6 février 2018 à Carpentras ».

Pour participer à la mobilisation à Carpentras, nous vous invitons à consulter cet article qui revient plus en détail sur le programme et les aspects pratiques.

Vous pouvez aussi signer l’appel pour la relaxe de Nicole Briend.

Pour rappel, l’évasion fiscale représente une perte de 60 à 80 milliards d’euros par an dans les caisses de l’État français, des sommes colossales qui manquent au financement de la transition énergétique, écologique et sociale. Ce ne sont pas les faucheurs qu’il faut juger, mais l’évasion fiscale en bande organisée !

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